Le ministre de l’Éducation nationale a annoncé aujourd’hui une série de mesures visant les élèves des classes terminales du cycle secondaire et ceux de la fin du cycle moyen. L’objectif principal est de recentrer l’enseignement sur les matières fondamentales, en permettant aux élèves de se concentrer davantage sur les disciplines liées à leur spécialité.
Dans ce cadre, certaines matières secondaires vont être supprimées selon les filières. Les élèves de la filière Lettres et philosophie ne suivront plus de cours de mathématiques, de sciences de la nature ou de physique.
À l’inverse, dans les filières scientifiques, la philosophie, l’histoire-géographie et les sciences islamiques ne feront plus partie du programme d’examen. Cette réforme cherche à alléger la charge scolaire et à réduire la pression sur les élèves, tout en recentrant leur apprentissage sur l’essentiel.
Cette réorganisation entraînera également un baccalauréat allégé, avec moins de jours d’examen. Toutefois, la suppression des matières secondaires pourrait limiter les points supplémentaires qui contribuaient à améliorer les moyennes générales, ce qui pourrait se traduire par une baisse du nombre de lauréats, selon certains observateurs.
Par ailleurs, une nouvelle filière technologique sera créée, centrée sur l’informatique, les systèmes technologiques et l’intelligence artificielle.
Cette initiative vise à moderniser le lycée et à mieux préparer les élèves aux exigences du marché du travail et de l’enseignement supérieur, en les orientant vers les métiers de demain.
L’ouverture de cette filière devrait également générer de nouvelles opportunités pour les enseignants spécialisés, renforçant ainsi les compétences nationales dans le numérique.
Pour le cycle moyen, l’année scolaire prochaine verra un allègement des programmes en 4e année, sans suppression de matières. L’objectif est d’améliorer la compréhension des élèves et d’adapter les contenus pédagogiques à leurs capacités.
Ces annonces ont déclenché un large débat au sein de la communauté éducative. Si certains enseignants, parents et élèves soutiennent la réforme et la jugent nécessaire, d’autres expriment des inquiétudes sur ses conséquences sur les résultats scolaires et l’avenir du système éducatif.
