
L’accès au logement dans le cadre du programme AADL 3 reste conditionné par le paiement d’un apport personnel conséquent. Pour de nombreux souscripteurs, réunir cette somme représente un obstacle majeur.
Afin de lever ce frein, la CNEP-Banque a mis en place un crédit dédié permettant de financer la part la plus lourde de l’investissement, tout en offrant des conditions particulièrement avantageuses. Ce mécanisme vise à élargir l’accès à la propriété en location-vente, notamment pour la classe moyenne algérienne.
Un crédit pensé pour soulager l’apport initial AADL 3
Le crédit CNEP AADL 3 couvre jusqu’à 38 % du prix du logement, soit environ 130 millions de centimes pour un F3 et 164 millions pour un F4.
Contrairement à un prêt classique, les fonds ne sont pas versés en une seule fois. Le déblocage s’effectue par tranches successives, en fonction de l’avancement des travaux, ce qui sécurise à la fois la banque et le souscripteur. La durée de remboursement peut atteindre 25 ans, permettant d’alléger significativement le poids des mensualités.
Conditions d’éligibilité et avantages financiers
Ce dispositif s’adresse aux salariés et retraités algériens âgés de moins de 70 ans, percevant un revenu mensuel compris entre 24 000 DA et 144 000 DA. Le taux d’intérêt, fixé à seulement 1 %, figure parmi les plus bas du marché bancaire algérien.
Pour préserver l’équilibre financier des ménages, la CNEP veille à ce que la mensualité ne dépasse pas 30 % des revenus nets du foyer, réduisant ainsi le risque de surendettement.
Dossier CNEP AADL 3 : liste complète des documents exigés
Le dossier de demande repose sur deux volets. Sur le plan administratif, il faut fournir :
- Des copies de la carte d’identité biométrique
Des extraits d’acte de naissance
Des certificats de résidence récents
Une fiche familiale pour les personnes mariées et la carte CHIFA.
Le volet financier comprend
- Une attestation de travail ou de retraite
- Un relevé annuel des émoluments,
- Les trois dernières fiches de paie et un relevé bancaire ou CCP retraçant les salaires.
Les salariés du privé doivent également présenter un contrat de travail conforme aux exigences d’ancienneté, ainsi que les justificatifs de versement des tranches déjà payées à l’AADL.



