
L’administration américaine a durci sa politique migratoire. Le mardi 16 décembre 2025, le président Donald Trump a annoncé l’extension de la liste des pays dont les ressortissants sont totalement interdits d’entrée aux États-Unis ou soumis à des restrictions partielles.
Cette mesure s’inscrit dans la continuité d’une première vague adoptée en juin dernier, visant à renforcer la sécurité nationale et contrôler les flux migratoires.
Depuis juin, plusieurs pays d’Afrique, du Moyen-Orient et des Caraïbes étaient déjà concernés par ces interdictions ou restrictions. Parmi eux figuraient l’Afghanistan, le Myanmar, le Tchad, la Libye, la Somalie, l’Iran, Haïti et le Yémen.
Certaines nations étaient soumises à des restrictions partielles, limitant l’obtention de certains visas, notamment B‑1/B‑2 pour le tourisme et F ou M pour les études.
Avec la nouvelle décision, six pays font désormais l’objet d’une interdiction totale d’entrée : Burkina Faso, Niger, Mali, Soudan du Sud, Syrie et Palestine.
Quinze autres pays, dont la Mauritanie, voient leur accès au territoire américain limité par des restrictions partielles. Ces mesures concernent tous types de voyages : tourisme, affaires, études ou immigration.
Pour autant, l’Algérie n’est pas concernée par ces nouvelles mesures. Les ressortissants algériens peuvent donc continuer à se rendre aux États-Unis, à condition de disposer d’un visa valide.
Cette précision est essentielle pour les étudiants, professionnels et familles algériennes, car elle sécurise la mobilité vers le pays malgré un contexte international marqué par des restrictions accrues.
La Maison-Blanche prévoit également des exceptions importantes : les visas déjà délivrés, les résidents permanents, les diplomates ou les athlètes participant à des compétitions internationales ne sont pas affectés. Ces exceptions reflètent la volonté de ne pas bloquer totalement les flux légaux tout en renforçant le contrôle sur les nouveaux entrants.
Pour les Algériens, cette situation souligne l’importance de préparer soigneusement tout projet migratoire. Vérifier la validité des visas, se tenir informé des changements de réglementation et anticiper les démarches administratives restent essentiels pour éviter toute complication.
Cette expansion de la « travel ban » illustre la politique migratoire américaine stricte, qui combine sécurité nationale et limitation des flux migratoires. Si les Algériens ne sont pas directement impactés, la prudence et l’information régulière restent les meilleurs alliés pour ceux qui envisagent de voyager, étudier ou s’installer aux États-Unis.





